Être traducteur est une profession exigeante mais gratifiante. C’est une profession pour laquelle des traducteurs ont travaillé pendant de nombreuses années. Puis ils ont décidé de créer leur propre société de traduction.
Bon nombre ont commencé comme traducteur indépendant, travaillant avec des clients du monde entier sur un large éventail de projets. Ils ont traduit des brochures, du contenu de sites web, des documents juridiques et même des vidéos. Aucun projet ne se ressemble, et c’est l’une des choses que l’on apprécie dans ce travail.
Comment débute-t-on dans le secteur de la traduction?
Nous prendrons pour exemple Laurent, qui à l’âge de quinze ans a rencontré un couple de traducteurs qui étaient des amis de la famille. Il s’est immédiatement fasciné par leur métier et leur a posé des questions sur leur activité. Ils m’ont dit qu’ils travaillaient comme traducteurs indépendants et qu’ils aimaient leur travail. En effet, ils pouvaient utiliser leurs compétences linguistiques tous les jours et découvrir de nouvelles cultures.
Ils étaient loin de se douter qu’ils avaient éveillé en lui un rêve qui allait me conduire à créer sa propre entreprise de traduction, quelques années après. Le début de son parcours a été un diplôme de cycle de quatre ans en traduction et interprétation. A suivi une maîtrise en traduction de produits multimédias. Pendant sa maîtrise, il a effectué un stage de gestion de projet dans une société de traduction. Ainsi c’est cette expérience qui l’a conduit à créer sa propre agence.
De quoi a-t-on besoin pour être un bon traducteur ?
De l’avis de bon nombre de professionnels, les 3 principales qualités essentielles pour réussir une carrière de traducteur sont les suivantes:
1) Compétences en recherche
Il est évident que pour être un bon traducteur, il faut avoir d’excellentes compétences linguistiques. Mais les compétences en matière de recherche sont très importantes. En effet, les traducteurs doivent souvent effectuer de nombreuses recherches sur le sujet du texte qu’ils traduisent. Ils doivent s’assurer que la terminologie qu’ils utilisent est exacte et à jour.
Ils doivent également rechercher leur public cible et se renseigner sur sa culture afin de transmettre correctement l’intention du document original sans risquer de le contrefaire. Cela signifie qu’il est important d’être conscient des différences culturelles entre la culture source et la culture cible. En outre, il est probable qu’ils travailleront avec des clients d’autres cultures. Il est essentiel que les traducteurs comprennent leur culture et leur façon de penser afin de pouvoir communiquer efficacement avec eux.
2) Le souci du détail
Une seule erreur peut signifier que l’ensemble de la traduction est inexacte. Une seule faute de frappe peut donner une mauvaise impression de l’organisation ou de l’entreprise pour laquelle le traducteur traduit. Son public perdra confiance en elle et vos clients perdront confiance en vous. En parlant de clients, il ne faut pas que plus l’on évolue en tant que traducteur, plus l’on reçoit de projets. Souvent, le traducteur travaillera sur plusieurs projets simultanément. Il devra être capable de coordonner toutes les différentes tâches sur lesquelles il travaille et de respecter les délais.
3) Perfectionnisme
Les traducteurs doivent être capables de réfléchir de manière critique au texte qu’ils traduisent et se poser des questions telles que :
Est-ce une traduction exacte ?
Dans ce contexte, ces termes sont-ils les plus appropriés ?
Existe-t-il une meilleure formulation pour améliorer la compréhension du public cible ?
Après moult expériences, le traducteur constatera qu’être perfectionniste est un atout précieux pour un traducteur. Cela peut parfois être frustrant, mais cela permet d’obtenir des traductions de grande qualité qui répondent aux attentes du client.
Nous avons évoqué quelques-unes des qualités qui sont essentielles pour réussir une carrière de traducteur. Bien sûr, il y a d’autres choses qu’il devra apprendre en cours de route. Par exemple les applications logicielles spécifiques au secteur de la traduction. Toutefois, si le traducteur possède ces qualités de base, il sera sur la bonne voie pour devenir un bon professionnel.
Pourquoi créer sa propre entreprise de traduction ?
En 2017, Laurent a décidé de faire le grand saut et de créer sa propre société de traduction. C’était une tâche intimidante, mais rassurante du fait de l’expérience qu’il avait acquise au fil des ans. S’ajoutaient aussi les personnes qui croyaient en lui. Il était persuadé qu’il pouvait y arriver. Laurent s’est aperçu qu’il y a beaucoup de concurrence dans le secteur de la traduction. Toutefois, il a remarqué qu’il y avait une niche dans la fourniture de services linguistiques axés sur le langage clair, l’accessibilité et la sensibilisation culturelle. C’est ainsi qu’a été conçu l’orientation de son agence de traduction.
Depuis la création de l’entreprise, Laurent s’est efforcé de se forger une réputation en fournissant des traductions de haute qualité. Ces traductions étaient aussi culturellement adaptées et accessibles. Aujourd’hui, Laurent s’est entouré d’une équipe de linguistes composée de traducteurs experts. Ces derniers sont expérimentés et passionnés par leur travail. Cette équipe s’efforce, en permanence, d’améliorer ses services et d’offrir à ses clients la meilleure expérience possible.
Des conseils
Laurent prodigue aussi des conseils à ceux qui seraient tentés par cette aventure. Il ne cesse de le faire auprès de ceux qui souhaitent créer leur propre entreprise de traduction. Il les encourage à effectuer des recherches et à s’assurer qu’ils ont une réelle passion et la volonté de réussir. Ce n’est certainement pas un chemin facile. Pour Laurent, le plus difficile a été de travailler avec des personnes différentes, et cela est vrai pour tout type d’entreprise. Clients, employés, traducteurs … faire en sorte que tout le monde soit satisfait dans une activité qui implique tant de personnes dans chaque transaction.
C’est parfois un exercice d’équilibre difficile, mais son expérience en gestion de projet lui a été utile. En effet, il a dû élaborer des stratégies avec plusieurs clients. Il a jonglé avec différents projets et attribué des tâches spécifiques à ses collaborateurs. Il a également dû s’assurer que les documents étaient terminés à temps et vérifié la satisfaction du client. Mais cela en vaut vraiment la peine lorsque l’on voit son entreprise prospérer et trouver un positionnement original dans le monde de la traduction.
Conclusion
En conclusion, si vous souhaitez devenir traducteur, on ne peut que vous encourager à vous lancer! Laurent l’a fait, et selon lui, c’est l’une des meilleures décisions qu’il n’a jamais prises. Il existe de nombreuses façons de devenir un traducteur accompli, mais le plus important est d’avoir la passion et la volonté de réussir. Tout cela repose sur les recherches, l’affinement des compétences et le développement de son expérience. Enfin, il faut faire en sorte que les clients soient toujours satisfaits !