L’une des meilleures façons d’améliorer ses revenus est de diversifier ses compétences. Cela permet d’offrir plus de services et d’atteindre plus de clients. Une façon courante de se diversifier dans le monde de la traduction est de proposer des services d’interprétation. Aussi faut-il utiliser ses compétences en traduction. Nous examinerons ci-dessous les différences entre la traduction et l’interprétation, puis les similitudes entre les compétences requises pour chacune d’elles. Enfin, nous vous expliquerons comment proposer ces deux services.
Quelle est la différence entre l’interprétation et la traduction ?
La principale différence entre les deux est que la traduction est écrite et que l’interprétation est orale. La traduction consiste à prendre un texte d’une langue et à le convertir dans une autre. L’interprétation consiste à transmettre oralement ce que dit quelqu’un en temps réel.
Les compétences en matière de traduction impliquent une compréhension approfondie de la langue source dans sa forme écrite. Elles nécessitent aussi une connaissance des cultures de base des deux langues concernées. Ceci permet au traducteur d’approfondir sa compréhension du texte. Les traducteurs tiennent des répertoires et d’autres documents de référence pour aider à la traduction. Par conséquent, ils ont de solides compétences techniques. Ils doivent respecter les délais et suivre de nombreux projets, dont beaucoup peuvent être longs et complexes.
L’interprétation, quant à elle, implique une parfaite capacité d’écoute. Elle fait appel à de fortes aptitudes à communiquer en face à face ou par téléphone. Enfin elle exige la capacité de traduire verbalement au rythme d’une conversation normale. L’interprète doit généralement avoir une compréhension profonde et parfaite du sujet abordé. Il doit aussi avoir une parfaite intégration de la culture et de la langue. En effet, il ne peut utiliser de dictionnaires et n’a pas le temps de réfléchir pendant le processus d’interprétation.
Passer de la traduction à l’interprétation
L’interprétation et la traduction sont deux processus de travail très différents. Si le traducteur aime prendre son temps et vérifier tout, le monde de l’interprétation peut être un choc culturel. En effet, car vous devez tout faire en temps réel.
Il faut évaluer soigneusement si l’interprétation est faite pour soi. Si le professionnel n’est pas doué pour la conversation et qu’il a tendance à trébucher sur les mots. S’il a du mal à réfléchir rapidement. S’il a l’impression que les conversations vont trop vite pour les traduire en temps réel. Alors il ne doit peut-être pas se lancer dans l’interprétation. Cela dit, l’interprétation est une compétence qui s’apprend. Le futur interprète se sentira peut-être moins intimidé après un peu de pratique.
Certains traducteurs disposent déjà de compétences linguistiques et de connaissances culturelles grâce à leurs carrières de traducteurs. Ils peuvent alors proposer des services d’interprétation peut se donner l’occasion d’utiliser ces compétences dans un cadre plus conversationnel. Nous examinerons plus en détail ci-dessous les similitudes entre les deux domaines. En outre, la manière dont le traducteur pourra transférer ses compétences en traduction vers l’interprétation.
Les similitudes entre l’interprétation et la traduction
Comme indiqué plus haut, le traducteur dispose déjà d’une compétence principale s’il souhaite passer de la traduction à l’interprétation. En effet, il connait déjà au moins deux langues. Cela lui épargne le plus important du travail.
Si le traducteur traduit depuis un certain temps, il connait probablement déjà le contexte culturel des langues dans lesquelles il travaille. On peut même avoir affaire à des experts du secteur s’ils se concentrent sur un certain type de traduction, comme la traduction juridique. Ces deux caractéristiques sont indispensables si le traducteur souhaite interpréter une conversation en temps réel.
Le principal obstacle à surmonter est donc de savoir si le traducteur est capable de converser dans deux langues à la fois. Sera-t-il capable de traduire sans avoir accès à des documents de référence ? Nous verrons ci-dessous quelques conseils pour vous aider à y parvenir.
Comment convertir ses compétences de traduction à l’interprétation
Si l’on n’a jamais fait d’interprétation, prenons le temps de regarder des vidéos qui montrent comment interpréter. De nombreuses sociétés d’interprétation proposent des vidéos en ligne qui montrent le fonctionnement du processus.
Le traducteur peut également envisager d’obtenir une certification. Cela peut être obligatoire ou non, selon le pays et le secteur dans lesquels il exerce. Même si elle n’est pas obligatoire, la certification peut donner un coup de pouce à un CV d’interprète, surtout si le professionnel débute. Certains interprètes choisissent également de suivre une formation hautement spécialisée dans le cadre de programmes universitaires de traduction ou d’interprétation.
Il est bon de rechercher toutes les certifications d’interprètes possibles pour l’industrie dans laquelle le futur interprète travaillera. Il existe des types d’interprètes très divers. Les plus courants sont les interprètes judiciaires/juridiques, d’affaires, de soins de santé, diplomatiques. Il existe de nombreuses différences entre ces types d’interprétation. Ceci signifie que des compétences légèrement différentes sont requises pour chacun d’eux.
Il existe plusieurs façons de pratiquer l’interprétation à domicile. On peut s’exercer avec des amis, des membres de votre famille ou des collègues. Soit par le biais d’un programme visio comme Skype ou autre. Une astuce consiste à utiliser les actualités, les discours, les podcasts ou les webinaires. Il s’agit simplement traduire verbalement ce que l’on entend. Il est possible de pouvoir lire l’enregistrement lentement au début et l’accélérer au fur et à mesure que l’on gagne en confiance. On peut également s’enregistrer pendant que vous interprétez, afin de pouvoir revoir les erreurs et les corriger.
Construire un CV d’interprète
Bien que l’on ne puisse pas mettre « traduire les nouvelles cinq jours d’affilée » sur son CV, il existe des moyens d’acquérir l’expérience dont on a besoin.
C’est pourquoi il est utile d’envisager de suivre des cours ou d’obtenir une certification en interprétation. C’est une façon de montrer aux clients ou employeurs potentiels que l’on n’est pas simplement quelqu’un qui connaît un peu l’interprétation d’une langue. Pour la même raison, cela vaut la peine d’envisager d’adhérer à des associations de traducteurs professionnels. Il peut s’agir d’organismes généraux ou de ceux liés à votre secteur d’activité. 40 % des responsables du recrutement consacrent moins d’une minute à l’examen des CV, il est donc important que le vôtre se démarque.
Pour commencer, on peut également envisager de proposer quelques petites prestations d’interprétation à titre bénévole. On peut également envisager des stages pour acquérir une première expérience significative. Pour découvrir ces possibilités, il est bon de consulter les sites Web locaux consacrés au bénévolat. On peut également solliciter tout organisme gouvernemental offrant des services linguistiques, ainsi que les agences de traduction et d’interprétation.
Lorsque l’on rédige son CV, il ne faut pas oublier de mentionner son expérience en traduction. La traduction et l’interprétation sont des compétences étroitement liées. Elles le sont tant que le fait d’avoir une formation dans l’une d’entre elles donnera un coup de pouce à votre CV.
Particulièrement, il faut essayer de compléter son CV de traduction par de nouvelles compétences et expériences en interprétation. Une fois acquises les compétences et expérience professionnelle en interprétation, on pourra élargir le type de clients ou d’employeurs que l’on vise.
Si l’on a déjà connu le succès en tant que traducteur, l’interprétation pourraient être la prochaine étape passionnante de votre carrière !
Le Bureau of Labor Statistics prévoit une croissance de l’emploi de 17 % pour les interprètes et les traducteurs d’ici 2026. Cela s’explique par la nécessité pour les entreprises de se mondialiser. Cette croissance est beaucoup plus rapide que le taux de croissance moyen de toutes les professions. Par ailleurs le secteur est en passe de gagner 11 400 postes supplémentaires au cours de cette période.