La traduction joue un rôle crucial dans la plupart des secteurs. En effet, certaines traductions sont nécessaires à des fins officielles, qu’il s’agisse de faire traduire un permis de conduire ou un contrat d’entreprise. C’est pourquoi, en tant que traducteur, il faut être précis dans ses traductions si l’on veut fournir des services de traduction de qualité.

En tant que débutant qui commence sa carrière de traducteur, voici quelques conseils. Tout traducteur peut suivre ces conseils pour devenir un traducteur expert :

1) Créer une liste de glossaires

L’activité de traduction peut être assez mouvementée, surtout pour quelqu’un qui débute. L’une des habitudes les plus efficaces à suivre est celle de l’organisation des données. Qu’il s’agisse d’un simple mot ou d’une séance de deux heures en cours, toutes les informations, devront être bien ordonnées et parfaitement répertoriées. Cela sera très utile tout au long du parcours du traducteur.
Si notre préférence est pour la notation en ligne, certains logiciels utiles sont MS Excel ou Multiterm.

2) Apprendre dans la deuxième langue

Il s’agit d’une étape importante pour devenir un traducteur expert. Lorsque l’on passe du temps à lire et à écrire dans une deuxième langue, on commence à comprendre l’essence de cette langue. Un travail constant aidera à saisir les détails complexes qui n’auraient pas retenu l’attention. Plus l’on passe de temps avec sa deuxième langue, plus on améliore rapidement ses compétences linguistiques.

Nous devons également mettre l’accent sur le processus de lecture lui-même. Il faut lire régulièrement dans sa deuxième langue. Ceci nous aide à acquérir une nouvelle perspective sur la façon dont les gens communiquent et sur les raisons pour lesquelles ils choisissent des mots spécifiques pour communiquer. Les connaissances pratiques acquises grâce à cet exercice renforcent instantanément nos compétences.

3) Comprendre les différentes traductions

Un exercice courant adopté par de nombreux traducteurs, même professionnels, consiste à comparer différentes traductions. Ce processus peut être réalisé à partir d’un livre non fictionnel, d’un roman littéraire ou de tout autre type de livre. L’impact de cet exercice est immense. Le sens de la phrase peut être le même. Toutefois, tous les mots utilisés par les deux auteurs aideront à comprendre les différentes façons d’exprimer un même sentiment. Cela aidera également à peaufiner sa propre méthode.

4) Essayer d’acquérir une expérience professionnelle

D’un point de vue pratique, il est extrêmement bénéfique de pouvoir travailler dès que possible. L’expérience dans son domaine est toujours un atout. Tant sur le plan du CV que sur celui de la croissance et du développement personnels.

Si l’on n’est pas en mesure de décrocher du travail, il existe toujours des moyens d’utiliser ses compétences de manière pratique. Par exemple, nous pouvons nous porter volontaire pour traduire bénévolement au cours d’événements. Des ONG ou autre organisation invitent parfois des volontaires. En qualité d’étudiant, certaines universités peuvent offrir un emploi. Cette activité qui apporte plus d’expérience dans le monde réel et pratique s’avère très utile.

5) Mais ne pas se contenter de n’importe quel emploi au hasard

Il y a toujours un certain niveau d’inconfort lorsque quelqu’un se lance dans quelque chose de nouveau. Nous devons être suffisamment conscient pour savoir ce qui nous aidera à long terme. Dans tous les cas il faut éviter de précipiter le processus d’embauche en acceptant n’importe quel emploi. Le fait de trouver un mauvais emploi peut entraver notre épanouissement personnel. En outre, cela peut nous détourner de votre profession pendant un certain temps. Le fait de savoir exactement quel poste nous aimerions occuper permet de limiter nos recherches.

6) Comprendre et apprécier la culture

La traduction ne se limite pas aux mots eux-mêmes, mais à ce qu’ils représentent. Derrière chaque mot se cache une signification chargée parfois d’années d’histoire et d’événements. Il est important de reconnaître la culture qui se cache derrière la langue et de la respecter. Le principal défi consiste à trouver le juste équilibre entre les deux langues concernées sans en perturber aucune.

7) Travailler avec rigueur

Cela va sans dire, mais il est important de se rappeler ces deux mots lorsque les choses se compliquent. C’est la seule façon éprouvée de s’améliorer dans son travail.

8) Poser les bonnes questions

Prenez l’habitude de poser des questions vraiment pertinentes et gardez-les bien en tête. C’est une compétence qui nous aidera dans notre travail et en dehors. C’est une façon de nous assurer que nos questions ne sont jamais vagues. Pour cela, il nous faut acquérir des connaissances adéquates sur le sujet avant de soulever les idées plus complexes. Poser les bonnes questions nous permet non seulement d’obtenir une réponse plus efficace. Par ailleurs, cela nous permet aussi d’éviter de perdre du temps et de l’énergie.

9) Faire des pauses régulières

Même si ce n’est pas le conseil le plus pertinent de cette rubrique, il n’en reste pas moins important. La langue est un sujet éprouvant et le manque de repos est synonyme d’un état d’esprit stagnant et d’une faible rétention. Au-delà de ce constat, le manque de repos conduit à une incapacité à apprendre quoi que ce soit de nouveau. Parfois il est bien difficile de nous « déconnecter ». Ainsi, une nous pouvons, par exemple, lire des articles de moindre niveau dans la langue que nous apprenons. Cela peut nous permettre d’être en contact avec la langue, mais de ne pas trop nous stresser.

10) Lire toujours

Pour nous assurer que les traductions sont actualisées, significatives et précises, prenons l’habitude de lire. Ayons un dictionnaire avec nous et faisons-en notre meilleur ami. Dans la mesure du possible, lisons toujours des langues étrangères pour améliorer notre vocabulaire. La lecture et l’apprentissage peuvent être un moyen d’améliorer les connaissances linguistiques que nous possédons déjà. Cela peut élargir nos horizons dans différents aspects des traductions.

11) Pratiquer notre langue

On dit que « c’est en forgeant qu’on devient forgeron ». Avant d’apprendre d’autres langues, pratiquons et perfectionnons notre langue maternelle. Il est toujours bon de devenir un expert dans sa propre langue. C’est un bon début que de la perfectionner avant d’apprendre d’autres langues. Pour que nous puissions traduire d’autres langues, nous devons avoir notre propre expertise avant d’aller de l’avant.

12) Gérer les commentaires et les critiques

Le travail d’un traducteur peut être délicat. En effet, plusieurs personnes peuvent interpréter différemment le même ensemble de mots. C’est particulièrement vrai s’il débute, son travail sera nié ou scruté à la loupe par les personnes occupant des postes plus élevés. Très souvent, votre traduction peut être considérée comme incorrecte, alors que nous étiez sûr de l’exactitude de notre travail. Il est essentiel de rejeter ce qui est inutile et de rester concentré sur notre développement. Cela signifie également que nous devons apprendre à accepter les critiques constructives sur votre travail et continuer à nous améliorer.

Conclusion

Tous ces conseils, prennent en compte les aléas des premiers pas du traducteur débutant. En effet, ce dernier n’est pas toujours au fait des pratiques professionnelles de son secteur d’activité.
Les conseils qui sont ici donnés reposent sur trois grands axes. Premièrement, le traducteur débutant ne doit pas oublier sa langue maternelle. Deuxièmement, il doit s’appliquer à penser et travailler dans la langue cible. Enfin, le traducteur devra placer la rigueur au premier plan de son travail.
Le respect de tous les conseils précités doit pouvoir favoriser toutes les chances de réussite au futur traducteur professionnel.